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SMLH 83 Comité de la Seyne-sur-Mer Croisière fluviale sur le Douro, journal de bord

Publié le 05 avril 2023

Tribulations de deux six-fournais en Toulonnie portugaise …

Julien Le Marec, G.O. du comité de Toulon avait organisé une croisière fluviale sur le Douro, au Portugal. Par quel hasard l'ai-je su ? Renée a topé tout de suite !

Après des mois de préparation mentale, jour J-1 : on nous amène au port marchand de Toulon, nous montons dans le bus ; arrêt à la gare - « il en manque 4 » : « ils sont ensemble » … oui … mais : « ils ont mangé la consigne » ! Dans ces cas-là : un premier va faire la vigie, puis un autre part l'aider et, enfin, un troisième va voir si les deux premiers se sont trouvés …

Finalement, nous serons bien 21 à partir au Portugal (je gâche le suspense ... et à en revenir, sauf peut-être une certaine bague qui a préféré rester en France !). Dépôt le soir du 1er avril à l’hôtel -x-x- de l'aéroport. Repas, déjà trop copieux (avec des discussions en « off »sur les tables ?). C'est de l’entraînement ? On règle le soir car … Jour J : 3h du matin environ le 2 avril, cela se secoue dans les chambres, se met en branle dans les couloirs, se regroupe par paquets à l'accueil et c'est parti pour une traversée des parkings vers le hall 2 (merci au gendarme éclaireur) – au pas de charge du général vers le hall 1 d'abord car nous avions de l'avance : rendez-vous d'embarquement à 4h10. Une dame inconnue nous remet des papiers très corrects et nous commençons la première de nos multiples attentes en aéroport – entrecoupées de vagabondages d'un bout à l'autre des halls, d'un côté ou de l'autre de la paroi « cher en France / free mais aussi cher ».

Départ 6h10 – Escale Lisbonne – Course vers l'avion de Porto affiché : ce n'est pas le nôtre mais le vol précédent ! Attente / embarquement / décollage / vol / atterrissage / débarquement / bagages / nouvelle inconnue, allemande, parlant français, au Portugal (elle nous accompagnera pendant la semaine) / bus / bretelle d'accès puis sauts d'autoroute en autoroute ou voie express – premier pont au dessus du Douro avec vue sur l'océan – bretelle de sortie, route, boulevard, rue, rond-point qui coince, à gauche toutes et … plongée dans une ruelle aux murs qui ne nous regardent même pas mais qui cachent les entrepôts de porto de Gaïa. Les freins fonctionnent et arrivée sur le quai où nous atteindrons le Queen Isabel. C'est le milieu de la matinée, belle journée, encore fraîche.

Chance : nous faisons l'ouverture de la saison, les cabines sont disponibles, accessibles et nous en profitons. Première sensation : où allons nous ranger nos affaires ? Eh bien si, c'est faisable ! Vue sur le fleuve et Porto … nous sommes du bon côté (mais cela peut changer : il suffit que le bateau change d'amarrage et de sens ou qu'un autre bateau viennent se mettre « à couple »).

Nous voici en temps libre, passage de la passerelle après échange de badge – STOP – Pas plus de 3 personnes en même temps ! Une fois les pieds posés sur le sol portugais, les yeux scrutent enfin l'alentour : une foule mouvante, des restaurants, des camelots, un téléphérique (pour aller là-haut), des dégustations : de porto, de francesinhas, de natas, ... par exemple.

Précision : nous sommes sur le quai rive gauche du Douro, commune de GAIA qui recevait les livraisons de porto en provenance des différentes régions de production du fleuve. Sur l'autre rive : la ville de PORTO et sur son quai, la même activité. Entre les deux, un pont routier en haut et piétonnier en bas voit se croiser à l'infini les badauds que nous sommes. C'est dimanche : en plus des piétons, les quais de Gaïa sont le rendez-vous de motards (aisés).

Pour manger puisque c'est l'heure (le temps, la période) du déjeuner ? Pas de problème … dès qu'on a trouvé une place ou qu'une place se libère. Dégustation du premier porto, blanc. Pour le reste, pas trop de folies : de l'européen et un peu de morue pour goûter. De toutes façons, il suffit de regarder à gauche, à droite … pour observer la variété des plats. OUI SVP Natas au dessert (celles de France, cela n'a rien à voir).

Un petit tour à Porto : dès qu'on veut s'éloigner du quai, il faut commencer par monter ! Un conférencier nous montrera plus tard la difficulté à comprendre les portugais parlant en portugais, mais je vous jure que pour l'écrit, ce n'est pas mal non plus ! … Heureusement, à l’œil, nous détectons un endroit qui délivre du café et une table disponible. Café pour Rénata (ma Renée) et re-nata pour moi.

Vous en êtes à la deuxième page, mais pour nous, c'étaient toujours nos premières 24h avec un levé tôt, alors, direction pause ! De retour à bord, nous constatons que les autres passagers arrivent (nous serons une centaine en tout), il y a même un certain Jean-Paul Elizon de Toulon mais en provenance de Bretagne …

La porte du restaurant affiche le menu du soir … à rallonge. Nous comprendrons plus tard grâce à Luciano – notre serveur – que ce n'est pas un menu avec choix (sauf à refuser poliment d'être servi) et que tous les plats sont à manger par chacun. Nous nous rassurerons ensuite en constatant que les rations sont adaptées. Petite reconnaissance à l'intérieur : le sort nous a accordé une gentille table 22 de 4, le long du bord avec une grande baie vitrée.

Montée au salon-bar – pause soleil sur le balcon de proue et ensuite comme à de nombreuses occasions : attente tranquille dans les nombreux fauteuils (tous ne se valent pas). Un des serveurs fait son travail et vient vers nous, puis repart sans s'offusquer pour nous laisser tranquille … Nous finirons tous par avoir besoin de lui / d'eux, ne serait-ce qu'en attendant l'heure du / des repas !

Je ne résiste pas à vous conter le gag du Kir Royal … Le premier servi était un kir tout court. Le deuxième – puisque nous avons fait comprendre qu'il fallait des bulles, était un sirop à l'eau gazeuse : bloqué en pleine préparation par notre camarade Pierre. Le dernier, qui fut le dernier et le seul, fut un verre de mousseux portugais avec du sirop de cassis. Nous avons aussi mis un certain temps pour arriver à déguster un champagne français bien frappé !

Au profit de ces instants de pause : visite du salon de massage (1 place) et de la micro salle de sport (mais je n'ai jamais eu à attendre pour profiter du vélo ou du tapis de marche / course – il y avait aussi un assortiment d'haltères que que j'ai religieusement laissé sur son présentoir), puis montée au pont supérieur avec sa mignonne piscine (que, même pour tremper les pieds, je n'ai vu personne s'en approcher. C'est début avril quand même !), puis passage en cabine pour mettre une tenue correcte. Nous sommes accueillis à l'entrée du restaurant comme dans les films, nous entrons dans la salle et … découvrons que la table 22 est déjà complète !

Ceci, ainsi que l'humeur vagabonde de Julien (en nombre impair), fit que le coin SMLH fut le théâtre de multiples crises pour le personnel de bord – dont le plan de salle changeait au fil des jours (pas sur que ce soit prévu dans l'informatique) et les menus réservés la veille n'étaient pas tous délivrés par la cuisine (ou pas les bons). A s'en arracher les cheveux – ce qui ne fut pas le cas pour Luciano, non parce qu'il n'en avait pas, mais parce que – après avoir vérifié notre commande, il remettait le souci à son chef.

Soyons honnêtes : (1) ils se sont toujours débrouillés pour nous satisfaire* (2) c'était toujours bon avec de multiples choix pour les desserts* (3) les vins étaient OK et généreusement servis, resservis (4) petits-déjeuners internationaux « plus ».

(*) Toutefois : pour le premier buffet, notre camarade Julien n'a pas eu de morue !! Et puis attention aussi pour certains desserts …

La croisière commence (… s'amuse ? Hummm, nous avons quand même comptabilisé une moyenne de xxx pas soient 5 km par jour. Mais c'est sans doute nécessaire si on veut profiter des repas sans que ceux-ci nous profitent). Typiquement : petit-déjeuner en navigation le matin, barrage / écluse, déjeuner sous forme de buffet puis excursion « en bon ordre » … nous étions dans le bus n° 2 avec Carlos et un bon matériel audio-guide (incompatible du matériel auditif).

Pendant les trajets en bus et les visites, il nous a présenté en long et en large : les particularités, la culture, l'histoire, la géographie, la géologie, la politique, l'économie, que sais-je encore ..., avec une belle neutralité, sans chauvinisme (nous n'avons parlé ni foot ni rugby).

Pendant la navigation, c'est un spectacle tranquille qui nous « accompagne » pour cet aller-retour sur les 200 km du Douro portugais navigable (suivi de 120 km de frontière partagée puis au moins 600 km en Espagne jusqu'à sa source à 2160m d'altitude) : eaux sages que perturbent quelques bateaux, berges plutôt escarpées offrant des alternances entre vignes, oliveraies, restanques nues en attente de plantations, belles végétations et beaux cailloux pour les anciennes gorges de rapides domptés depuis par les barrages, et – de ci-de là, quelques petits villages ou exploitations isolées. Mis à part la ville de Regua, nos ports d'attache seront de la taille d'un hameau. Une route et une voie ferrée longent visiblement la partie aval du Douro. Pour la voie ferrée, un deuxième plan de rénovation est à l'étude pour la partie amont mais le réseau autoroutier se développe aussi … et la densité de population n'est pas un atout !

Les attractions de la navigation – outre la vue, sont les ponts. Il y en a six de belles tailles  à Porto dont un « à la Eiffel » pour le chemin de fer, puis une grande succession tout le long du parcours dont certains nécessitent l'attention de l'équipage puisqu'on dépose toute superstructure et que la cabine de navigation passe en mode surbaissée.

Les ponts … et les barrages qui – pour les touristes – équivalent à écluses : il y en a cinq avec de sacrées dimensions. En fait : largeur x longueur, c'est 12m partout x 90m environ, mais les dénivelés sont de : CRESTUMA = 14m, CARRAPATELO = 35m, BAGAUSTE = 28m, VALEIRA = 33m et POCINHO = 22m. 130M cumulés qui facilitent bien la navigation !

Les valeureux conducteurs de barques qui descendaient leurs produits et barriques à Porto dans le temps avaient fort à faire dans les rapides, en ne pouvant tenir compte que de la pluviométrie de leur région alors que le bassin hydrographique du Douro est de 100.000 km² !

Nota : comment ils revenaient ? Pas su.

Entrer dans une écluse qui vous regarde avec des parois de 35m est un grand signe de confiance en la technique (ou de l'inconscience), car ce sont de l'ordre de 40.000 Tonnes d'eau qui vont de déverser dans l'écluse et nous permettre de repasser de l'obscurité des profondeurs à un renouveau de clarté et de Douro – au grand plaisir des vidéastes amateurs.

Bon, c'est bien beau : on dort, on mange, on boit, on profite du paysage, on se laisse même porter par les sortilèges d'Archimède… mais où sont les km vantés plus avant ? L'outil d’arpentage moderne serait-il défectueux ?

Jeu : arpentage, arpenter, arpenteur (non il ne cherche pas de l'or, quoique), arpent, arpents, … qu'y avait-il derrière ces mots auparavant ? Et maintenant ?

Les visites – Je vous le dis tout-de-go : il fallait venir ou il va falloir y aller … car je ne peux retranscrire tout ce qui a été vu, entendu, ressenti, goûté !

Donc, pour résumer les visites, nous avons vu : des musées, des jardins, un manoir baroque, des caves, des exploitations viticoles, des musées du vin, une forteresse, une église forteresse, des églises, des chapelles, des sanctuaires, des cathédrales, des couvents, des couvents transformés en musée, en boutiques, en bibliothèque, en pharmacie, en hôpital, en caserne, en prison, en restaurant, en administration … (j'ai un peu exagéré, mais le couvent est une valeur sure), tout un lot de rues avec boutiques à touristes, des monuments, des ruines, des escaliers encore et encore, un petit village médiéval portugais (qui a résisté aux velléités espagnoles à une époque ou cela tiraillait entre les monarques d'alors – Le Portugal oscillant entre rattachement et indépendance) et nous avons visité Salamanque (Espagne) avec son université (sa multitude de bâtiments composant / ayant composé l'université) et sa « plaza Mayor », vivant lieu de rotations touristiques et de pauses ibériques pour ponctuer un enfin temps libre à nous.

Temps libre : mis à part notre arrivée en avance à Porto qui nous a fourni plusieurs heures de temps libre, le programme des visites fut bien chargé (avec son lot de vagabonds retardateurs) et nos temps libres étaient assez « minutés » (sauf le jour où nous avons pris l'option SANS visite de la forteresse et avons pu déambuler à notre guise, en terminant par la traditionnelle dégustation de café/porto/natas – puis un grésillement dans l'audio-guide nous signala que le groupe était en train de revenir).

En étant observateur, rapide dans la recherche et en s'éloignant résolument des flux touristiques, nous avons pu trouver : une brosse à cheveux, des mouchoirs, des médicaments, des torchons au prix du commun des portugais. Pour ce qui est de ramener du porto, il m'a été impossible de déterminer/d'identifier avec certitude le bon breuvage dans ce supermarché du fin fond de la galerie marchande en sous-sol d'un immeuble en retrait. Pas écrit en français, Gasp !

Je ne l'ai pas encore précisé mais les commerçants normaux ouvrent le matin et ferment à 14h … alors que nous ne sommes libérés par notre guide qu'en fin d'après-midi.

Mais on peut comprendre. Un jour, je regardai la prévision météo pour les visites du lendemain : de l'ordre de 7° au petit matin, 11° dans la matinée, 12° à midi et puis 25° à 13h ! … Il est fou cet internet ! Et bien non, c'était comme ça, et pareils les jours suivants … jusqu'à ce que nous revenions en bordure de l'Atlantique à Porto.

Il paraît que la chambre du commerce (?) régionale est en tractations pour éviter les fermetures à 14 h afin de développer le tourisme …

Qu'ai-je oublié ?

Ce bout de territoire géologiquement différent au cœur du territoire du porto, où l'on fabrique le Moscatel – Moscatel OK, mais les autres vins du cru nécessitent d'y être habitué. Visite des installations OK mais re-panique en salle de restauration car une bonne partie du groupe SMLH s'était installé aux tables qui n'étaient pas celles réservées. Et spectacle OK.

L'intérieur des églises/cathédrales était sombre mais richement décoré.

Le FADO – Deux spectacles à bord : un amateur et un professionnel. Je garde ce terme de Fado bien que les spécialistes savent faire la différence quand c'est chanté par une femme … Pour nous : groupes très agréables, bons chanteurs et bonnes chanteuses, et surtout, bravo pour les guitaristes « à 12 cordes ».

Téléphone / Internet – Quelle évolution par rapport à une autre époque : 0 souci, 0 tracas, 0 Euro et le courant à bord est en 220v avec des prises normales !

La montre – Celle que j'avais amené, pas chère, était restée à l'heure d'hiver (décalage -1h). Elle était parfaitement réglée pour le Portugal. Sauf, donc, pendant notre journée en Espagne où une gymnastique mentale était nécessaire aux porteurs de smartphones.

Micro-boutique – Elle a permis d'acheter une petite laine souvenir utile « des fois que » le chauffage du bus tombe en panne le matin.

Le conférencier – A la différence des accompagnatrices belge, allemande, … et des guides portugais, il était français, mais « portugais d'adoption ». Il a bien fait rire le personnel du bord quand il a joué sur les subtilités de prononciation de la langue, des mots. Et je pense que sa coiffe africaine permet surtout d'éviter les coups de froid / coups de soleil … ou c'est un style.

Et nous voici arrivés au retour – Non, avant : penser aux  pourboires pour le personnel du bord, pour le chauffeur du bus, pour le guide de la semaine et régler la petite note.

Donc retour le dimanche de Pâques avec le levé aux aurores car nous partons dans le même bus que ceux qui décollent à 9h direct vers Nice (en étant rendu à l'aéroport 2h à l'avance). Nous ce sera départ à 11h vers Lisbonne. Mais nous avons pu prendre notre copieux petit-déjeuner, rendre la clé, vérifier que les bagages sont chargés dans le bus et c'est reparti pour une journée d’errance. Attente à Porto / Embarquement / Débarquement Lisbonne / recherche pause toilettes. !!!Entretien en cours!!! Secours pas loin, OUF ! Et là, chance, dans la multitude des gargotes de la plaque tournante qu'est l'aéroport de Lisbonne, juste à coté de notre petit groupe sauvé des eaux, un restaurant : « La pasteleria Versailles » et surtout une table libre que nous capturons à 1, 2 puis 6 – Tiens, ce sont les mêmes qu'à bord ! Après avoir trouvé le mode opératoire de la commande et du service, je comprends que le burger n'a pas de pain, et cela me va. Il faut aussi nous réhabituer aux frites !!!

Affichage de notre porte d'envol (allez encore une petite nata), relance de la machine à marcher, approche du lieu, retrouvailles du groupe éparpillé au gré des places libres dans le hall de départ, dépose de fesses et bagages à main ou déambulations parmi ces boutiques « free tax » (toujours aussi chères) avec une recherche désespérée de pochettes pour serviettes de table aux couleurs du Portugal. Mais pas plus ici que pendant la semaine, cela ne semble exister.

Notre avion qui arrive de France sera en retard, nous décollerons en retard, atterrirons en retard à Marseille, attendrons nos bagages assez longtemps (équipes réduites ?), rechercherons le bus qui a migré vers une zone gratuite – Départ et retour à sa place de la bague (vous l'aviez oubliée ? Pas nous.). Trajet vers puis visite de Toulon avant d'être déposé à notre point de départ où notre camarade taxi nous attend. Livraison maison, récupération animaux, déballages ...

Demain sera férié et jour de récupération totale. 

J'ajoute LE MOT DE LA … soif ! En effet, nous n'avons que très peu parlé de porto (sans la majuscule, c'est le vin apéritif – sachant que, comme je l'avais constaté, il y a des multitudes de vins de table qui affichent le mot porto sur l'étiquette. Donc un jour, au salon, nous avons été invités à une dégustation (à tarif réduit) de porto(s) vintage. Vintage, c'est sans doute comme millésimé, mais c'est surtout une marque d'excellence – pour peu que le breuvage soit conservé à l'abri de la lumière, des variations de température et de l'air. Dernier point qui impose qu'une bouteille ouverte soit bue dans les 3 jours (ce qui ne semble pas poser problème dans notre groupe). Dégustation donc (c'était bon) avec ouverture des bouteilles dans la tradition : pour éviter de toucher au bouchon et d'amener des impuretés dans les verres : une grande pince circulaire est chauffée et permet par choc thermique de casser net le col de la bouteille.

Ce qui a donné l'idée à Pierre que nous offrions une paire de bouteilles de porto Vintage à Julien. Remises sur un discours de Roger avec photo de famille complète.

Dominique Planet